Les Rendez-vous
Les 7 jeudis du 7ème Art
En présence d’Hakim Fdaouch
Conférencier et intervenant en cinéma, critique cinéma sur Radio Brume [90.7 Lyon]
LA VILLE AU CINÉMA
Dès sa création, les frères Lumière considéraient le cinématographe comme une fenêtre ouverte sur le monde. Les 52 secondes de chaque film Lumière tourné à la fin du 19ème siècle dans les futures grandes mégalopoles étaient, selon Bertrand Tavernier, un moyen d’apporter le monde au monde.
Les sept films qui constituent le cycle “La ville au cinéma” permettront de voyager à travers le globe, à des moments précis de l’histoire du 20ème siècle où les événements sociétaux se mêlent aux différents courant esthétiques du 7ème Art.
Un voyage unique à travers le temps, comme seul le cinéma peut nous l’offrir.
Les films sont projetés en Version Originale Sous-Titrée
Plein tarif 6.70€
Réduit 6.20€
Moins de 16 ans 4.50€
▸Jeudi 6 octobre
▸20h
M LE MAUDIT
1931 / Policier, thriller allemand
De Fritz Lang
Avec Peter Lorre, Otto Wernicke, Gustaf Gründgens
Durée 1h52
Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d’enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l’enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans les bas-fonds. Gênée par toute cette agitation, la pègre décide de retrouver elle-même le criminel : elle charge les mendiants et les clochards de surveiller chaque coin de rue…
▸Jeudi 10 novembre
▸20h
ROME, VILLE OUVERTE
1945 / Drame italien
De Roberto Rossellini
Avec Marcello Pagliero, Aldo Fabrizi, Anna Magnani
Durée 1h45
Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro. Mais la maîtresse de Manfredi va tous les dénoncer aux Allemands.
▸Jeudi 8 décembre
▸20h
À BOUT DE SOUFFLE
1960 / Drame, policier, romance français
De Jean-Luc Godard
Avec Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo, Daniel Boulanger
Durée 1h30
Interdit aux moins de 12 ans
Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre.
▸Jeudi 5 janvier
▸20h
VOYAGE À TOKYO
1953 / Drame japonais
De Yasujirô Ozu
Avec Chishû Ryû, Chieko Higashiyama, Setsuko Hara
Durée 2h16
Un couple âgé entreprend un voyage pour rendre visite à ses enfants. D’abord accueillis avec les égards qui leur sont dus, les parents s’avèrent bientôt dérangeants. Seule Noriko, la veuve de leur fils mort à la guerre, semble réellement contente de les voir et trouve du temps à leur consacrer. Les enfants, quant à eux, se cotisent pour leur offrir un séjour dans la station thermale d’Atami, loin de Tokyo…
▸Jeudi 2 février
▸20h
LA BATAILLE D’ALGER
1966 / Drame historique franco-italien
De Gillo Pontecorvo
Avec Jean Martin, Yacef Saadi, Brahim Hadjadj
Durée 2h02
Interdit aux moins de 12 ans
Octobre 1957. Les paras du colonel Mathieu cernent le refuge d’Ali-La Pointe, responsable de la guérilla urbaine. Pendant ses heures de réclusion forcée, Ali revit ce qui l’a conduit de l’état de délinquant et proxénète à celui de chef guérillero. Novembre 1954, l’organisation terroriste entreprend son activité en Algérie ; ce sont les premiers attentats à la bombe dans les bars, les gares et les cinémas de la « ville européenne ». Ali devient l’un des chefs de l’organisation, sous la direction de Ben M’Hidi. Le colonel Mathieu, pénètre dans le quartier arabe et procède aux premières arrestations…
▸Jeudi 9 mars
▸20h
TAXI DRIVER
1976 / Drame, policier américain
De Martin Scorsese
Avec Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel
Durée 1h55
Interdit aux moins de 12 ans
Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure de ses souteneurs.
▸Jeudi 6 avril
▸20h
INFERNAL AFFAIRS II
2003 / Drame, policier hongkongais
De Alan Mak, Andrew Lau
Avec Francis Ng, Teddy Chan, Arthur Wong
Durée 1h49
Dix ans avant le premier film : Infernal Affairs 2 raconte le parcours de jeunesse de Chan, qui vient tout juste d’infiltrer les triades, et Lau, qui entre dans la police, ainsi que la prise du pouvoir par Sam au sein du gang. Les triades et la police trouvent toutes deux un ennemi commun en la personne d’un chef de gang rival, alors que Hong-Kong va être rendu à la Chine.
Opéras & Ballets au cinéma
Vivez ces événements exceptionnels comme si vous y étiez !
Depuis sa création en 1988, la société François Roussillon et Associés est spécialisée dans la production et la distribution de programmes audiovisuels dédiés à la musique classique, l’opéra, la danse et le théâtre.
François Roussillon a la double casquette de producteur et de réalisateur. Après des débuts dans les magazines culturels, et tout en continuant de produire des documentaires, c’est dans la captation de spectacles vivants que s’est constitué le cœur de son activité, en filmant avec la plus haute exigence artistique et technique les opéras, les ballets sur les plus grandes scènes françaises et internationales.
Plein tarif 15€
Moins de 26 ans et plus de 65 ans & groupe 12€
▸Dimanche 16 octobre
▸18h
LA BELLE AU BOIS DORMANT
Ballet en trois actes et un prologue
D’après le conte de Charles Perrault
Musique : Piotr Ilyitch Tchaikovski
Direction musicale : Fayçal Karoui
Chorégraphie et mise en scène : Rudolf Noureev d’après Marius Petipa (ONP, 1989)
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Franca Squarciapino
Lumières : Vinicio Cheli
Les Étoiles, les Premiers danseurs et le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Présenté par Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris
Réalisation : François Roussillon
Durée 2h46 dont 1 entracte
© Sébastien Mathe, Christian Leiber / Opéra national de Paris
Ballet des ballets, comme le qualifiait Rudolf Noureev, La Belle au bois dormant demeure un des joyaux du patrimoine de la danse. Créé en 1890 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, il est l’œuvre conjuguée du chorégraphe Marius Petipa et du compositeur Tchaïkovski.
S’inspirant du conte de Charles Perrault, ils conçoivent un ballet féerie où s’entremêlent le rêve et la réalité, où fées et marraines, forces du Bien et du Mal se disputent le sort de deux jeunes gens.
Il faut attendre 1989 pour que Rudolf Noureev remonte l’œuvre pour le Ballet de l’Opéra d’après la chorégraphie originale. Reprenant le découpage et la structure de la pièce, transmis par des générations de danseurs, il conçoit une chorégraphie éblouissante de virtuosité académique, entre fastueux ensembles et pas de deux.
La somptuosité des décors et costumes recréent la splendeur de l’un des plus brillants chefs-d’œuvre du répertoire classique.
▸Dimanche 13 novembre
▸18h
LES CAPULET ET LES MONTAIGU
Tragédie lyrique en deux actes (1830)
En italien, sous-titré en français
Musique : Vincenzo Bellini
Livret : Felice Romani
Direction musicale : Speranza Scappucci
Mise en scène : Robert Carsen
Décors et costumes : Michael Levine
Lumières : Davy Cunningham
Cheffe des Chœurs : Ching-Lien Wu
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Présenté par Alain Duault
Durée 2h55 dont 1 entracte
© Mirco Magliocca / Opéra national de Paris
Lorsque Vincenzo Bellini s’attèle à la partition inspirée de Roméo et Juliette pour La Fenice de Venise en 1830, il n’a que six semaines pour la composer.
Felice Romani, son librettiste attitré depuis son premier succès, Il Pirata, choisit de remonter, par-delà Shakespeare, aux sources italiennes du mythe. Le drame s’assombrit : la querelle entre les deux familles devient une véritable guerre. Dans le titre même que retient Bellini, les noms de Capulet et de Montaigu éclipsent ceux de Roméo et Juliette, tout comme le conflit empoisonne leur passion.
Mais l’opéra ressuscite également une scène que Shakespeare avait omise : lorsque Juliette – que Roméo croyait morte – s’éveille dans la tombe, les deux amants peuvent échanger quelques mots avant de s’endormir à jamais.
Le metteur en scène Robert Carsen inscrit le chant de ces vies entremêlées dans l’épure d’un décor éclairé par l’amour ardent. Un amour transcendé par la musique tendre et rêveuse de Bellini.
▸Dimanche 4 décembre
▸18h
SALOMÉ
Drame lyrique en un acte (1905)
Nouveau spectacle
En allemand, sous-titré en français Musique : Richard Strauss
Livret : Hedwig Lachmann
D’après Oscar Wilde, Salomé Direction musicale : Simone Young Mise en scène : Lydia Steier
Décors et vidéo : Momme Hinrichs Costumes : Andy Besuch
Lumières : Olaf Freese
Dramaturgie : Maurice Lenhard Orchestre de l’Opéra national de Paris Présenté par Alain Duault
Durée 1h40 sans entracte
La princesse de Judée, Salomé, s’ennuie au palais de son beau-père, le roi Hérode. Sa curiosité s’éveille lorsqu’elle entend la voix de Jochanaan, prophète tenu prisonnier par Hérode qui en a peur.
Obsédée par cet homme énigmatique et vertueux, Salomé est prête à tout pour le posséder, vivant ou mort.
D’après la scandaleuse pièce homonyme d’Oscar Wilde, Richard Strauss livre, en 1905, l’œuvre qui devait confirmer sa place de successeur de Richard Wagner dans l’opéra allemand Danse pour moi, Salomé.
De cette injonction lubrique d’Hérode à la jeune fille découle l’une des plus emblématiques pages orchestrales de l’histoire de l’opéra : la danse des sept voiles.
Un intermède hypnotique qui pourrait à lui seul résumer la mortelle ascension du désir qui parcourt cette partition à l’orchestration aussi riche que moderne. Une fulgurance d’une heure quarante où la metteuse en scène Lydia Steier convoque, pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, l’essence décadente de l’œuvre.
▸Samedi 31 décembre ▸Spécial Réveillon
▸18h
▸Cinéma Atmosphère
RIGOLETTO
Opéra en un prologue et trois actes
En italien, sous-titré en français
De Giuseppe Verdi (1851)
Livret de Francesco Maria Piave
D’après Le Roi s’amuse de Victor Hugo
Direction musicale : Gianandrea Noseda
Mise en scène : Robert Carsen
Dramaturgie : Ian Burton
Décors : Radu Boruzescu
Costumes : Miruna Boruzescu
Lumières : Robert Carsen et Peter Van Praet
London Symphony Orchestra
Estonian Philharmonic Chamber Choir
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence 2013
Coproduction : Opéra national du Rhin, La Monnaie / De Munt, Théâtre du Bolshoï et Grand Théâtre de Genève
Durée 2h08
© P. Berger Artcom
« La malédiction ! » C’est parce qu’ils savent le tragique de toute existence que les bouffons de profession peuvent exercer leur métier. Du moment qu’il est maudit par un père outragé, Rigoletto comprend que cet anathème produira tôt ou tard ses effets, quand son maître, l’insouciant Duc de Mantoue, n’en a cure.
Or c’est précisément en voulant se soustraire à la catastrophe que Rigoletto la provoque. À trop vouloir protéger sa fille Gilda des tumultes du monde, il finit par la perdre.
En adaptant ce mélodrame flamboyant de Victor Hugo, Giuseppe Verdi a composé l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre. Car loin de se complaire dans les situations sordides et violentes, le compositeur italien bariole Rigoletto de fêtes débridées, de déclarations enamourées et de duos enivrés entre un père et sa fille.
Avec cet ouvrage cinglant qu’il n’avait encore jamais abordé, le metteur en scène Robert Carsen effectuait un retour attendu au Festival d’Aix-en-Provence. Il s’associe au chef d’orchestre Gianandrea Noseda, porte-flambeau de la grande tradition des maestri italiens dévoués aux fureurs verdiennes.
▸Dimanche 15 janvier
▸18h
LA VIE PARISIENNE
Opéra-bouffe en cinq actes
En français, sous-titré en français
Musique : Jacques Offenbach
Version originelle intégrale de 1866
Livret : Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Direction musicale : Romain Dumas
Mise en scène, décors, costumes : Christian Lacroix
Collaborateurs à la mise en scène : Laurent Delvert, Romain Gilbert
Chorégraphie : Glyslein Lefever
Lumières : Bertrand Couderc
Orchestre : Les Musiciens du Louvre et leur Académie en partenariat avec le Jeune Orchestre Atlantique Chœur de chambre de Namur
Durée 3h20 dont 1 entracte
© Vincent Pontet
Offenbach est au sommet de sa gloire lorsqu’il écrit ce succulent et divertissant miroir de la bonne société parisienne. Sur un livret étourdissant du duo Meilhac et Halévy, il compose une réjouissante ode aux plaisirs de la fête de son temps. Le Palazzetto Bru Zane et ses partenaires proposent la découverte de la version originelle de La vie parisienne telle qu’imaginée par son auteur en 1866.
Récemment mis au jour, le matériel d’orchestre complet de l’orchestre du Palais-Royal contient la musique créée le soir de la première, ainsi que de précieuses indications d’exécution ajoutées alors que le compositeur est à la manœuvre.
Deux actes nouveaux font valoir des morceaux totalement inconnus. Le livret d’avant censure et des variantes oubliées offrent quant à eux un autre visage de certains des airs les plus célèbres.
Une vie parisienne inédite, mais qui conserve le charme et la présence des pages qui en ont fait la réputation. Une fine équipe de chanteurs français enflamment le chef-d’œuvre d’Offenbach ici vivifié par les couleurs et l’élégance de Christian Lacroix.
▸Dimanche 26 février
▸18h
TOSCA
Mélodrame en trois actes (1900)
En italien, sous-titré en français
Musique : Giacomo Puccini
Livret : Giuseppe Giacosa et Luigi Illica
D’après Victorien Sardou, La Tosca
Direction musicale : Lorenzo Viotti
Mise en scène : Barrie Kosky
Décors : Rufus Didwiszus
Costumes : Klaus Bruns
Lumières : Franck Evin
Orchestre Philharmonique des Pays-Bas
Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas
Nouveau Chœur d’enfants d’Amsterdam
Durée 2h30 dont 1 entracte
© Barrie Kosky, Marco Borggreve / Dutch national Opera
Tosca, rempli de chaos et de dangers dès les premières mesures, est un opéra captivant. Avec ce mélodrame, écrit en 1900 dans un style provocateur, audacieux et cinématographique, Puccini n’a pas seulement annoncé le XXe siècle, il l’a pris d’assaut.
Barrie Kosky met en scène le premier opéra dont il est tombé amoureux dans son enfance.
Dans sa production, les facettes plus sombres de l’opéra sont mises en avant. Loin des somptueuses églises romaines, des velours chatoyants ou des colliers de perles scintillants, il se concentre uniquement sur le drame psychologique.
Lorenzo Viotti, passionné de Puccini, livre une Tosca musicalement débarrassée des interprétations traditionnelles de la partition, l’abordant d’un point de vue original.
▸Dimanche 19 mars
▸18h
LE BARBIER DE SÉVILLE
Opéra-bouffe en deux actes (1816)
En italien, sous-titré en français
Musique : Gioacchino Rossini (1792-1868)
Livret : Cesare Sterbini
D’après Le Barbier de Séville de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Direction musicale : Carlo Montanaro
Mise en scène : Damiano Michieletto
Décors : Paolo Fantin
Costumes : Silvia Aymonino
Lumières : Fabio Barettin
Chef de chœur : José Luis Basso
Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris
Production originale du Grand Théâtre de Genève Présenté par Alain Duault
Réalisé par François Goetghebeur
Durée 2h56 + 1 entracte
© Bernard Coutant / Opéra national de Paris
Sans doute l’opéra bouffe le plus célèbre de l’histoire de la musique et une éternelle source de délices. Rossini le composa en quelques semaines, empruntant ouverture ou airs à ses propres ouvrages, sérieux comme comiques. Mais tous les remarquables ensembles sont originaux.
Dans la finale du premier acte, Rossini mêle tous les styles et enchaîne avec une virtuosité stupéfiante duo, trio, quintette et sextuor. Le Barbier de Séville fut aussi l’un des premiers triomphes européens de l’opéra : la première, le 20 février 1816 à Rome, fut un fiasco retentissant où tous les ennemis de Rossini étaient réunis. Mais sa revanche fut rapide : le 22 février, « Le Barbier » était applaudi à tout rompre. Et certes, comment aurait-il pu ne pas rencontrer cette première résistance, lui qui opposait le monde ancien (Bartolo et son autoritarisme) au monde moderne, l’opéra ancien à l’opéra moderne ?
Avec son incroyable verve et sa gaieté juvénile, c’est lui qui fit la fulgurante renommée internationale de Rossini.
▸Dimanche 30 avril
▸18h
GEORGE BALANCHINE
Ballet impérial – Who Cares ?
Entrées au répertoire
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Concerto pour piano n° 2 en sol majeur, op. 44 Musique : George Gershwin
Adaptation et orchestration : Hershy Kay
Décors : Jo Mielziner
Costumes : Xavier Ronze
Chorégraphie : George Balanchine
Lumières : Mark Stanley
Direction musicale : Mikhail Agrest
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra
Durée 1h45 dont 1 entracte
© Béatrice Matet
Créé en 1970 par le New York City Ballet, Who Cares? est composé d’une suite de danses sur des chansons de George Gershwin – parmi lesquels le « standard » qui a donné son nom à la pièce et I Got Rythm – avec pour toile de fond la silhouette des gratte-ciels de Manhattan. Who Cares? réunit un ensemble de danseurs en diverses formations auxquels succèdent quatre solistes. Tous se retrouvent dans un final enjoué dans lequel Balanchine souhaitait montrer le génie musical et la beauté mélodique de Gershwin à travers la danse classique. Hommage à la grandeur de la Russie impériale, Ballet impérial a été créé en 1941 par l’American Ballet Caravan sur le Concerto pour piano n° 2 de Tchaïkovski. George Balanchine y célèbre de manière brillante la virtuosité technique du ballet académique dans le style de Petipa – son « père spirituel » – et de la grande tradition de Saint-Pétersbourg.
▸Dimanche 21 mai
▸18h
HAMLET
Opéra en cinq actes (1868)
Nouveau spectacle
En français, sous-titré en français
Musique : Ambroise Thomas
Livret : Michel Carré et Jules Barbier
D’après William Shakespeare, Hamlet
Direction musicale : Thomas Hengelbrock
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Décors et costumes : Malgorzata Szczesniak
Lumières : Felice Ross
Chorégraphie : Claude Bardouil
Dramaturgie : Christian Longchamp
Chef des Chœurs : Alessandro Di Stefano Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Présenté par Alain Duault
Durée 3h20 dont 1 entracte
Au XIXe siècle, les œuvres de Shakespeare fascinent les romantiques. Notamment La Tragique Histoire d’Hamlet, prince du Danemark, l’une des plus célèbres pièces du dramaturge anglais, traversée par les questions existentielles du rôle-titre – To be or not to be – , le fantôme de son père assassiné et son amour maudit pour Ophélie. Alexandre Dumas père est lui-même fasciné par ce drame dont il livre, en 1847, une adaptation à succès. C’est à partir de cette version que Michel Carré et Jules Barbier offrent à Ambroise Thomas le livret d’Hamlet, dernier opéra à avoir été créé dans la salle Le Peletier. Inspiré par les formes musicales et dramaturgiques du grand opéra français, le compositeur confère au récit une ardeur participant à la beauté de la partition. Grand sondeur des profondeurs de la psyché humaine, Krzysztof Warlikowski explore la folie qui parcourt ce jalon du théâtre lyrique, et en fait émerger de fascinantes images spectrales.
▸Dimanche 18 juin
▸18h
LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ
Ballet
Entrée au répertoire
D’après William Shakespeare, A Midsummer Night’s Dream
Musique : Felix Mendelssohn-Bartholdy
Chorégraphie : George Balanchine
Décor et costumes : Christian Lacroix
Lumières : Jennifer Tipton
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris
Avec la participation des élèves de l’École de Danse
Direction musicale : Simon Hewett
Chef des Chœurs : José Luis Basso
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Solistes : Pranvera Lehnert, Anne-Sophie Ducret
Présenté par Sandra Jennings, du Balanchine Trust
Réalisé par Vincent Bataillon
Durée 2h00 dont 1 entracte
© Agathe Poupeney / Opéra national de Paris / Pierre Elie de Pibrac
Nombreux sont les chorégraphes qui ont puisé dans l’œuvre de Shakespeare la matière dramatique de leur ballet, à commencer par Jean-Georges Noverre, ardent défenseur du « ballet d’action », et Marius Petipa, premier à utiliser la musique de scène de Mendelssohn. En amoureux de cette partition, George Balanchine ne pouvait faire exception. Ainsi, en 1962, il crée pour le New York City Ballet sa version de la comédie de Shakespeare. Fidèle à son vocabulaire qu’il mêle à une subtile pantomime, il déroule en deux actes et six tableaux une intrigue sentimentale complexe. Autour de Thésée, duc d’Athènes, et d’Hippolyte, reine des Amazones, s’entremêlent une querelle domestique entre le roi des elfes et la reine des fées, l’intervention du facétieux Puck et de son philtre magique ainsi que celle d’une troupe de comédiens amateurs. Le dénouement sera célébré à la manière d’un grand divertissement virtuose. Avec Le Songe d’une nuit d’été, c’est un des rares ballets narratifs de George Balanchine qui fait son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris dont la réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix.
Expositions sur grand écran