Rendez-vous au 7ème Art
En présence d’Hakim Fdaouch
Conférencier et intervenant en cinéma, critique cinéma sur Radio Brume [90.7 Lyon]
Cinéma Centre Culturel Aragon
Les films sont projetés en Version Originale Sous-Titrée
Plein tarif : 6.70€ – Réduit : 6.20€ – Moins de 16 ans : 4.50€
Autour des musiques de Ennio Morricone
« Dans l’inconscient collectif, le nom de Morricone est souvent associé au genre du western italien. Ses partitions les plus célèbres nous renvoient à des images qui ont spontanément marqué la mémoire des cinéphiles : les paysages d’Almeria, le regard de Clint Eastwood cadré en gros plan ou encore Charles Bronson jouant de l’harmonica avant de dégainer son arme.
Il serait pourtant réducteur de limiter son œuvre à sa collaboration avec Sergio Leone ou à l’image d’un chien courant au ralenti dans un champ. Car avec plus de 500 musiques de films composées sur plus de 50 ans, Ennio Morricone a su renouveler son style, créant et expérimentant différents types de mélodies pour des genres aussi divers que l’horreur, la comédie, la science-fiction, le film politique ou de guerre.
Un vrai touche-à-tout qui a séduit les plus grands metteurs en scène de la moitié du 20ème siècle.
Ce cycle aura pour mission de vous proposer un aperçu de son génie à travers sept films dont les qualités artistiques et la notoriété doivent beaucoup à l’apport et au talent du Maestro. »
Le grand silence
Jeudi 5 octobre – 20h
1969 | Western franco-italien de Sergio Corbucci
Avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff
Durée 1h46
Interdit aux moins de 12 ans
Dans la province de l’Utah, aux États-Unis. Le froid extrême de cet hiver 1898 pousse hors-la- loi, bûcherons et paysans affamés à descendre des forêts et à piller les villages. Les chasseurs de prime abusent de cette situation. Le plus cruel se nomme Tigrero. Mais un homme muet, surnommé “Silence”, s’oppose bientôt à eux…
Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
Jeudi 9 novembre – 20h
1970 | Drame italien de Elio Petri
Avec Gian Maria Volontè, Florinda Bolkan, Massimo Foschi
Durée 1h52
En Italie, au début des années 70, le chef de la brigade criminelle est sur le point d’être promu au poste de directeur de la section politique. Persuadé que ses fonctions le placent au-dessus des lois, il égorge sa maîtresse. Avec un sang-froid parfait, il met tout en œuvre pour prouver que personne n’aura l’intelligence, ni même l’audace, de le soupçonner…
L’oiseau au plumage de cristal
Jeudi 7 décembre – 20h
1971 | Drame italien de Dario Argento
Avec Tony Musante, Suzy Kendall, Enrico Maria Salerno
Durée 1h38
Sam Dalmas, un écrivain américain de passage à Rome, assiste à l’agression d’une jeune femme. Déclaré témoin oculaire par la police, Dalmas décide d’effectuer ses propres recherches.
Le premier film de Dario Argento, coup de tonnerre dans le ciel du thriller transalpin et acte de naissance fracassant de l’un des futurs maîtres du cinéma de la peur.
I… comme Icare
Jeudi 18 janvier – 20h
1979 | Thriller, policier français d’Henri Verneuil
Avec Yves Montand, Michel Etcheverry, Roger Planchon
Durée 2h
À la suite de la mort d’un Président d’un État fictif, le procureur Henri Volney qui s’est penché sur ce décès refuse les conclusions de l’enquête. Il parvient à interroger un témoin qui lui dévoile la part d’ombre de cette histoire, mais les auteurs du meurtre ne souhaitent pas qu’il découvre la vérité.
Mission
Jeudi 8 février – 20h
Drame américain
1986 | Drame, aventure anglo-américain de Roland Joffé
Avec Robert De Niro, Jeremy Irons, Ray McAnally
Durée 2h05
Au début du XVIIIe siècle, le frère jésuite Gabriel fonde une mission sur les terres des Indiens Guaranis. À la même époque et dans les mêmes lieux sévit Mendoza, aventurier mercenaire. Ces deux hommes vont se retrouver pour lutter contre la domination espagnole et portugaise.
Les incorruptibles
Jeudi 14 mars – 20h
1987 | Policier américain de Brian De Palma
Avec Kevin Costner, Sean Connery, Charles Martin Smith
Durée 1h59
À Chicago durant les années trente, lors de la prohibition, Al Capone règne en maître absolu sur le réseau de vente illégale d’alcool. Décidé à mettre un terme au trafic et à confondre Al Capone, l’agent Eliot Ness recrute trois hommes de confiance, aussi intraitables que lui.
Ensemble, les quatre “incorruptibles” partent en guerre contre le gang de Capone…
Attache-moi !
Jeudi 11 avril – 20h
Drame espagnol
1989 | Drame espagnol de Pedro Almodóvar
Avec Victoria Abril, Antonio Banderas, Loles León
Durée 1h40
Ricki, jeune homme amoureux de l’indifférente Marina, l’enlève, puis la séquestre pour lui démontrer son amour et provoquer chez elle, ce dont il est sûr, un sentiment amoureux vis- à-vis de lui.
Cinéma Centre Culturel Aragon
Plein tarif : 15€ – Moins de 26 ans, plus de 65 ans & groupe : 12€
Roméo et Juliette
Dimanche 15 octobre – 18h
Opéra en cinq actes (1867) Musique : Charles Gounod
Livret : Jules Barbier et Michel Carré
D’après Shakespeare, Romeo and Juliet
Direction musicale : Carlo Rizzi
Mise en scène : Thomas Jolly
Collaboration artistique : Katja Krüger
Décors : Bruno de Lavenère
Costumes : Sylvette Dequest
Lumières : Antoine Travert
Chorégraphie : Josépha Madoki
Chef des Chœurs : Ching-Lien Wu
© E. Bauer – OnP | Vincent Pontet – OnP | © Affiche – plainpicture/Esmeralda
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Présenté par Alain Duault Nouveau spectacle
Coproduction avec le Teatro Real, Madrid
Durée 3h35 | 1 entracte
En français, sous-titré en français
Combien de compositeurs ont été inspirés par les amants de Vérone dépeints par Shakespeare ? De Vincenzo Bellini à Leonard Bernstein en passant par Hector Berlioz, la liste est longue. Si le Roméo et Juliette de Charles Gounod, créé pendant l’Exposition universelle de 1867, remporte d’emblée un succès populaire, c’est sans doute parce qu’il a traduit le plus finement la pulsion de vie des célèbres amoureux. Quatre duos d’amour, une valse ardente, une musique lumineuse et lyrique : toute la partition frissonne de désir et de fraîcheur. Qui mieux que Thomas Jolly, l’un des plus inventifs metteurs en scène de sa génération, choisi pour être le Directeur artistique des Cérémonies des Jeux Olympiques de Paris 2024, pouvait célébrer cet hymne à la jeunesse ? Après son Eliogabalo de Cavalli en 2016, ce fin connaisseur de Shakespeare signe sa deuxième collaboration avec l’Opéra national de Paris.
La belle au bois dormant
Dimanche 12 novembre – 18h
Ballet en trois actes et un prologue
D’après le conte de Charles Perrault
Musique : Piotr Ilyitch Tchaikovski
Chorégraphie et mise en scène : Rudolf Noureev d’après Marius Petipa (Opéra national de Paris, 1989)
Direction musicale : Fayçal Karoui
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Franca Squarciapino
Lumières : Vinicio Cheli
© Sébastien Mathe- OnP | Christian Leiber – OnP
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Les Étoiles, les Premiers danseurs et le Corps de ballet
Présenté par Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris Réalisation François Roussillon
Durée 2h46 | 1 entracte
“Ballet des ballets”, comme le qualifiait Rudolf Noureev, La Belle au bois dormant demeure un des joyaux du patrimoine de la danse. Créé en 1890 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, il est l’œuvre conjuguée du chorégraphe Marius Petipa et du compositeur Tchaïkovski. S’inspirant du conte de Charles Perrault, ils conçoivent un “ballet féerie” où s’entremêlent le rêve et la réalité, où fées et marraines, forces du Bien et du Mal se disputent le sort de deux jeunes gens. Il faut attendre 1989 pour que Rudolf Noureev remonte l’œuvre pour le Ballet de l’Opéra d’après la chorégraphie originale. Reprenant le découpage et la structure de la pièce, transmis par des générations de danseurs, il conçoit une chorégraphie éblouissante de virtuosité académique, entre fastueux ensembles et pas de deux. La somptuosité des décors et costumes imaginés par Ezio Frigerio et Franca Squarciapino recréent la splendeur de l’un des plus achevés et brillants chefs-d’œuvre du répertoire classique.
La bohème
Dimanche 10 décembre – 18h
Opéra en quatre tableaux (1896)
Musique : Giacomo Puccini
Livret : Giuseppe Giacosa, Luigi Illica
D’après Henry Murger, Scènes de la vie de bohème
Direction musicale : Gustavo Dudamel
Mise en scène : Claus Guth
Décors : Étienne Pluss
Costumes : Eva Dessecker
Lumières : Fabrice Kebour
Chorégraphie : Teresa Rotemberg
Dramaturgie : Yvonne Gebauer
Chef des Chœurs : José Luis Basso
© Bernd Uhlig – OnP
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Nouvelle production Présenté par Alain Duault
Durée 2h35 | 1 entracte
En italien, sous-titré en français
Est-ce parce que Murger avait lui-même connu cette existence au cours de sa jeunesse ? Nul autre que lui ne sut décrire avec plus de justesse, dans ses Scènes de la vie de bohème, ces artistes fauchés, crève-la-faim, prêts à brûler un manuscrit contre un peu de feu mais qui rêvaient une autre vie à l’âge de la bourgeoisie matérialiste triomphante. En s’emparant de ces scènes, Puccini nous livre, à travers la relation du poète Rodolfo et de la fragile Mimi, une histoire d’amour bouleversante et quelques-unes de ses plus belles pages d’opéra. La mise en scène de cette nouvelle production est confiée à Claus Guth qui situe le drame dans un futur sans espoir où l’amour et l’art deviennent la dernière transcendance.
Cendrillon
Dimanche 31 décembre – 18h
Cinéma Atmosphère – Spécial réveillon
Conte de fées en quatre actes et six tableaux (1899)
Musique : Jules Massenet
Livret : Henri Cain
D’après Charles Perrault
Direction musicale : Carlo Rizzi
Mise en scène : Mariame Clément
Décors et costumes : Julia Hansen
Lumières : Ulrik Gad
Cheffe des Chœurs : Ching-Lien Wu
© Monika Rittershaus – OnP
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris Nouveau spectacle
Présenté par Alain Duault
Durée 2h40| 1 entracte
En français, sous-titré en français
Enchanter son époque. Telle pourrait avoir été la volonté de Jules Massenet en mettant en musique le récit de Charles Perrault. Avec Cendrillon, le compositeur livre une œuvre parmi ses plus séduisantes, qui diffère des autres adaptations lyriques du conte. La malicieuse Lucette et les femmes qui l’entourent dictent à l’œuvre sa tonalité, dont les nombreuses nuances valident les mots de Claude Debussy qui voyait en Massenet “l’historien musical de l’âme féminine”. En conférant à la fée le timbre irréel de colorature, en travestissant le rôle du prince chanté par une soprano, le compositeur offre un festival vocal porté par une orchestration panachée, oscillant entre finesse mozartienne, citations stylistiques baroques et grandes inflexions romantiques. Pour l’entrée au répertoire de l’Opéra de Paris de Cendrillon, Mariame Clément joue avec la féerie du mythe et réfléchit à la nature profonde des personnages, tout en les affranchissant de leurs étroits costumes et souliers.
Turandot
Dimanche 14 janvier – 18h
Dramma lirico en trois actes et cinq tableaux (1926)
Musique : Giacomo Puccini
Livret : Giuseppe Adami, Renato Simoni D’après Carlo Gozzi
Direction musicale : Marco Armiliato
Mise en scène : Robert Wilson
Co-mise en scène : Nicola Panzer
Décors : Robert Wilson, Stephanie Engeln
Costumes : Jacques Reynaud
Maquillage : Manu Halligan
Lumières : Robert Wilson, John Torres
Vidéo : Tomek Jeziorski
Dramaturgie : José Enrique Macián
Chef des Chœurs : Ching-Lien Wu
© Charles Duprat – OnP
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Coproduction avec le Teatro Real, Madrid, le Lithuanian National Opera and Ballet, Vilnius, la Canadian Opera Company, Toronto, le Houston Grand Opera, Houston
Présenté par Alain Duault
Durée 2h30 | 1 entracte
En italien, sous-titré en français
À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air Nessun dorma. Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte, offre des images saisissantes et hypnotiques.
Casse-Noisette
Dimanche 11 février – 18h
Ballet en deux actes
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Livret : E.T.A. Hoffmann
Adapté par Alexandre Dumas
Chorégraphie : Rudolf Noureev
D’après Marius Petipa, Lev Ivanov
Décors et costumes : Nicholas Georgiadis
Direction musicale : Andrea Quinn
© Sébastien Mathé – OnP
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Présenté par José Martinez, Directeur de la Danse de l’Opéra national de Paris
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra Avec la participation des élèves de l’École de Danse
Durée 2h10 | 1 entracte
Un soir de Noël, la jeune Clara se voit offrir un pantin inanimé, un casse-noisette. Alors qu’elle le tient dans ses bras, elle s’endort et rêve d’un univers fantasque où les jouets et les peurs prennent vie. Paru à Berlin en 1816, ce conte d’Hoffmann, maître du romantisme allemand, inspire à Marius Petipa une première version dansée en 1892. Au milieu de soldats de plomb, de rats et de poupées à la taille démesurée, le monde de l’enfance devient ballet. Les songes et cauchemars de Clara sont portés par la partition étincelante et colorée de Tchaïkovski. En 1985, Rudolf Noureev remonte le ballet à l’Opéra national de Paris dans des décors et costumes qui soulignent l’étrangeté du conte. Flocons de neige, fleurs et paysages enchantés forment le décor d’une chorégraphie éblouissante. Guidée par le pantin de bois devenu prince charmant, la jeune Clara affronte ses désirs et ses angoisses au fil d’un récit initiatique.
La périchole
Dimanche 10 mars – 18h
Opéra bouffe en trois actes (1868)
Musique : Jacques Offenbach
Livret : Ludovic Halévy et Henri Meilhac
Direction musicale : Marc Minkowski
Mise en scène et costumes : Laurent Pelly
Adaptation des dialogues : Agathe Mélinand
Décors : Chantal Thomas
Lumières : Michel Le Borgne
Collaborateur aux costumes : Jean-Jacques Delmotte
© Vincent Pontet
Orchestre : Les Musiciens du Louvre Chœur de l’Opéra national de Bordeaux
Nouvelle production du Théâtre des Champs-Élysées | Coproduction avec l’Opéra Royal de Wallonie, Opéra de Toulon, Opéra de Dijon | Bru Zane
Durée 2h25 | 1 entracte
En français, sous-titré en français
À l’origine de La Périchole, on trouve le récit de la vie d’une comédienne et courtisane péruvienne Camila Périchole, lui-même inspiré de celui d’un personnage historique, Micaëla Villegas dite “la perra chola” (littéralement “chienne de métisse”), qui fut en son temps actrice et surtout maîtresse du vice-roi du Pérou Don Manuel. En adaptant la pièce de Mérimée Le Carrosse du Saint-Sacrement, les librettistes d’Offenbach l’ont transformée en chanteuse des rues. Plus “politique” par sa caricature du pouvoir des hautes sphères que La Vie parisienne, La Périchole embaume néanmoins de cet esprit immoral et libertin qui ont fait le succès du musicien. 25 ans après le début de leur collaboration à succès sur des œuvres d’Offenbach, le tandem Marc Minkowski – Laurent Pelly se reforme pour mettre en musique et en scène cette satire sociale et politique saisissante.
Giulio Cesare
Dimanche 7 avril – 18h
Opéra en trois actes (1724)
Musique : Georg Friedrich Händel
Livret : Nicola Francesco Haym
Direction musicale et clavecin : Emmanuelle Haïm
Mise en scène : Calixto Bieito
Décors : Rebecca Ringst
Costumes : Ingo Krügler
Lumières : Michael Bauer
Vidéo : Sarah Derendinger
Dramaturgie : Bettina Auer
© Monika Rittershaus
Orchestre : Le Concert d’Astrée
Production scénique du Dutch National Opera | Coproduction avec le Gran Teatre del Liceu, Barcelone
Durée 3h35 | 1 entracte
En italien, sous-titré en français
En pleine guerre civile romaine (49-45 av. J.-C), Giulio Cesare (Jules César) découvre que son rival Pompée a été exécuté sans pitié par Tolomeo (Ptolémée), roi d’Égypte. Alors que Cornélie, veuve de Pompée, pleure la mort de son mari et que Sesto (Sextus), son fils, promet de le venger, Cléopâtre, sœur et épouse de Ptolémée, décide de séduire César… Händel composa avec Giulio Cesare in Egitto son opéra le plus populaire grâce à une partition brillante et ambitieuse dans laquelle se déploient son génie mélodique, une orchestration incroyablement riche et son irrésistible sens du théâtre – l’histoire d’amour ,entre César et Cléopâtre mêlée d’intrigues politiques faisant le reste pour achever de séduire le public. L’amour et la politique sont les deux ressorts de cet opéra selon le metteur en scène Calixto Bieito qui dépeint de façon impertinente et ironique des élites ultra-riches, isolés dans un décor high-tech et soumis à des émotions primitives tantôt violentes, tantôt sensuelles.
La fille mal gardée
Dimanche 12 mai – 18h
Ballet en deux actes
Chorégraphie : Frederick Ashton
Musique : Louis-Joseph-Ferdinand Hérold
Direction musicale : Philip Ellis
Arrangements : John Lanchbery
D’après Jean Dauberval
Décors et costumes : Osbert Lancaster
Lumières : George Thomson
© Francette Levieux – OnP
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Présenté par José Martinez, Directeur de la Danse de l’Opéra national de Paris
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra Durée 2h05 | 1 entracte
La Fille mal gardée raconte le triomphe par la ruse d’un amour empêché. Ballet-pantomime créé par Jean Dauberval en juillet 1789 au Grand-Théâtre de Bordeaux, il inspire au cours de l’Histoire de nombreux chorégraphes par son univers proche de l’enfance et sa vision amusée de la paysannerie. En 1960, le chorégraphe anglais Frederick Ashton en propose une version virtuose et pleine d’humour qui fait danser les coqs, les vieilles dames et les parapluies. Une galerie de personnages irrésistibles évolue au son de chansons populaires et d’airs d’opéras-bouffes. Typique du “ballet d’action” théorisé en 1760 par Jean-Georges Noverre, genre chorégraphique qui valorise l’expressivité, La Fille mal gardée éblouit et amuse par sa fraîcheur. Dans une cour de ferme ou un champ de blés, les cœurs de Lise et Colas se cherchent et finissent par se trouver. À la manière d’une comédie musicale, le scénario original, revisité par Ashton, nous emporte dans sa fantaisie et ses sourires.
Lakmé
Dimanche 16 juin – 18h
Opéra-comique en trois actes (1883)
Musique : Léo Delibes
Livret : Edmond Gondinet et Philippe Gille
Direction musicale : Raphaël Pichon
Mise en scène et costumes : Laurent Pelly
Adaptation des dialogues : Agathe Mélinand
Décors : Camille Dugas
Lumières : Joël Adam
© Stefan Brion
Chœur et orchestre : Pygmalion
Production Opéra Comique | Coproduction avec l’Opéra national du Rhin, Opéra Nice côte d’Azur
Durée 2h15
En français, sous-titré en français
Dans les Indes récemment colonisées, le coup de foudre d’un officier britannique pour la fille d’un brahmane attise les tensions communautaires, sur fond de fêtes populaires et de nature sauvage. Inspiré par Pierre Loti, Léo Delibes mit en œuvre, dans une intrigue audacieusement contemporaine, les ressorts de l’opéra orientaliste : une passion impossible, l’évocation musicale d’une civilisation lointaine, l’affrontement du fanatisme religieux et de la sensualité. Lakmé connut un succès international tout en devenant un fleuron de l’Opéra-comique, où il a été joué plus de 1600 fois depuis 1883. Raphaël Pichon à la baguette et Laurent Pelly à la mise en scène magnifient la vérité des personnages, la poésie de chaque scène et la place accordée au questionnement politique.
Cinéma Centre Culturel Aragon
Les films sont projetés en Version Originale Sous-titrée
Plein tarif : 12€ – Moins de 26 ans et plus de 65 ans & groupes : 10€
La société de production britannique Seventh Art Productions, spécialisée dans les films sur les galeries et les musées au cinéma, donne accès aux plus grandes œuvres et institutions du monde et offre un voyage cinématographique pour découvrir la vie personnelle et créative de différents artistes.
Klimt et le baiser
Vendredi 3 novembre – 18h & 20h30
Lundi 6 novembre – 14h30
Réalisation Ali Ray
Durée 1h30
Klimt, titan de l’Art nouveau, créait de nouveaux mondes décadents qui mêlaient une sensualité tendre, la mythologie antique et un sens radical de la modernité. Découvrez la vie scandaleuse et la riche tapisserie d’influences extraordinaires cachées derrière l’un des tableaux les plus appréciés au monde. Le Baiser de Gustav Klimt est l’un des tableaux les plus connus et les plus reproduits au monde. C’est sûrement l’affiche qu’on retrouvera le plus souvent sur le mur d’étudiants de Pékin à Boston. Peinte à Vienne vers 1908, l’image évocatrice d’un couple d’inconnus enlacés a captivé les spectateurs depuis sa création par son mystère, sa sensualité et l’éclat des matières. Mais que se cache-t-il derrière le charme de cette œuvre et qui était l’artiste qui l’a créée ? Nous explorerons en détail l’or, les arts décoratifs, le symbolisme et l’érotisme latent de ce tableau avec une étude minutieuse qui nous emmènera dans le Vienne du tournant du XXe siècle, lorsque l’ancien monde luttait contre l’émergence d’une nouvelle ère. La réalisatrice de Frida Kahlo et Mary Cassatt : Peindre la femme moderne propose ce nouveau film puissant, captivant et passionné.
Peindre le jardin moderne : de Monet à Matisse
Vendredi 8 mars – 18h & 20h30
Lundi 11 mars – 14h30
Réalisation David Bickerstaff
Durée 1h33
Pénétrez dans les jardins de certains des artistes les plus célèbres et découvrez leurs spécificités et l’attention qu’il a fallu leur porter pour présenter ces espaces privés au monde entier à travers les chefs-d’œuvre qu’ils ont inspirés. Monet disait : « En dehors de la peinture et du jardinage, je ne suis bon à rien ! » Ce film ravira les amoureux de l’art ou du jardin. Pour de nombreux artistes, le jardin a longtemps été un sujet attractif pour rendre la couleur, la lumière et l’atmosphère. Claude Monet est peut-être le peintre de jardins le plus connu, mais d’autres grands noms tels que Van Gogh, Pissarro, Matisse et Sargent ont considéré le jardin comme un sujet leur permettant d’exercer leurs talents. Les œuvres de ces grands peintres et bien d’autres sont rassemblées dans cette exposition d’envergure, à la Royal Academy de Londres (2016). Ce film éblouissant propose un voyage magique de la galerie aux jardins, à Giverny, Seebüll et dans d’autres lieux appréciés des artistes. Nous verrons comment les peintres du début du XXe siècle concevaient et cultivaient leur propre jardin afin d’explorer leurs idées utopiques et les thèmes de la couleur et de la forme. « Des détails à couper le souffle » Daily Mail
John Singer Sargent
Vendredi 24 mai – 18h & 20h30
Lundi 27 mai – 14h30
Réalisation David Bickerstaff
Durée 1h30
Plongez dans le monde étincelant de la mode, du scandale et de l’autopromotion sans vergogne qui a fait de John Singer Sargent le peintre qui a défini son époque. Explorez le processus créatif propre au portraitiste le plus en vogue de la fin du XIXe siècle et sa façon de figer dans ses portraits l’esprit d’une période dynamique et en plein bouleversement. John Singer Sargent est connu comme le plus grand portraitiste de son époque. Ses portraits de style ‘grande maniera’ devaient leur particularité à l’autorité du peintre sur ses modèles, leurs habits et comment il les présentait au public. Mêlant des entretiens de conservateurs de musées, de fashionistas contemporaines et d’influenceurs mode, ce film examine l’influence de la pratique unique de Sargent sur l’art moderne, la culture et la mode. Tourné au Musée des Beaux-Arts de Boston et à la Tate Britain de Londres, il révèle le talent de Sargent pour représenter des personnalités caractéristiques, les rapports de pouvoir et les identités de genre durant cette période fascinante de réinvention culturelle. De sublimes vêtements et accessoires portés par les modèles de Sargent sont présentés aux côtés de 50 de ses toiles, invitant le spectateur dans l’atelier de l’artiste. Les modèles de Sargent étaient souvent riches et portaient des vêtements hors de prix, mais que se passe-t-il lorsqu’on se livre de la sorte à un grand artiste ? La fabrication d’une image publique reste aussi controversée et contestée aujourd’hui qu’au tournant du XXe siècle, mais curieusement, l’œuvre de Sargent transcende les discours stériles et saisit une vérité attrayante à chaque coup de pinceau.
Cinéma Centre Culturel Aragon
À l’écran, un film, sur scène l’auteur
Plein tarif : 10€ – Réduit : 8€
Écosse
Un peuple, deux natures
Vendredi 13 octobre – 14h30
Film de Vincent Halleux
Durée 1h30
Évoquer l’Écosse, c’est s’immerger dans une nature grandiose, sauvage, parmi des hommes chaleureux et inventifs. Les routes d’exception sont ici nombreuses, entre le sud poétique, le centre innovant, et le nord sublime. L’Écosse possède des ressources naturelles inépuisables : l’or bleu des lacs et des rivières, l’or noir du pétrole et l’or jaune de l’élixir de vie, le whisky. Elle s’affirme, de plus, comme pionnière dans le domaine des énergies vertes, éolienne et marémotrice.
Chili – La poésie des extrêmes
Vendredi 17 novembre – 14h30
Film d’Anouk Acker
Durée 1h30
De l’Altiplano andin au nord et ses 4600 m d’altitude, jusqu’au Cap Horn, à la pointe sud, des fjords, des glaciers, à l’Est la Cordillère des Andes, tous les aspects du pays seront abordés : son histoire, ses peuples, sa géographie, sa géologie, son astronomie, sa littérature, ses arts, sans oublier sa poésie… Le Chili, nature sublime et inhospitalière, l’homme y déploie des trésors d’inventivité.
Arménie – Du rêve à la réalité
Vendredi 8 décembre – 14h30
Film de Nicolas Pernot
Durée 1h30
Couchée au pied du mythique mont Ararat, dans le Petit Caucase, l’Arménie regorge de richesses historiques, spirituelles et naturelles inestimables. Elle est souvent connue pour son histoire mouvementée, ponctuée de drames mais elle est avant tout un pays à la culture millénaire fascinante et l’un des berceaux du christianisme.
Pyrénées – De l‘Atlantique à la Méditerranée
Vendredi 19 janvier – 14h30
Film d’Éric Montargès
Durée 1h30
Véritable barrière naturelle séparant la France et l’Espagne, sommets à plus de 3000 m, lacs d’émeraude, villages perdus dans la montagne, traditions pastorales, sanctuaire de vie sauvage où les vautours règnent en maître dans le ciel pyrénéen, et où l’ours continue de faire débat… C’est aussi écouter ses habitants qui nous entraîneront dans leurs vallées, et découvrir ce territoire marqué par sa géographie et son climat, ses traditions et ses activités humaines.
Australie – Du Grand Ouest à la Tasmanie
Vendredi 2 février – 14h30
Film de Jean Charbonneau
Durée 1h30
Aventures profondes en Australie sauvage, à travers deux régions peu connues. L’Australie rouge de l’ouest, son littoral paradisiaque, et ses grandes étendues désertiques perforées de mines de fer et d’or. La Tasmanie verte et vallonnée où s’étend la dernière forêt primaire tempérée, riche d’arbres grandioses et d’animaux rares comme le diable.
Éthiopie – La piste des origines
Vendredi 16 février – 14h30
Film de Patrick Bernard
Durée 1h30
Sur la piste de nos origines, à travers le quotidien des familles, des paysages somptueux, le film nous invite à vivre les pâques orthodoxes, à découvrir la riche culture des peuples des montagnes du nord et de l’est de l’Éthiopie sur les sentiers des grands royaumes d’Abyssinie et à partir à la rencontre des tribus les plus reculées de la basse vallée de l’Omo et de leurs étonnants rites de passage.
Venise – De lumières en illusions …
Vendredi 22 mars – 14h30
Film d’Éric Courtade
Durée 1h30
Comme suspendue entre le ciel et l’eau, la Sérénissime s’attache à nous révéler tout ce qui fait d’elle ce lieu unique et incomparable, à nous dévoiler ses atours singuliers, les majestueux attraits, les caractères les plus forts, les intimes secrets… Du Grand Canal à San Marco, de la Giudecca à Murano, surgissent les splendeurs du passé, la grandeur de l’histoire, les richesses d’une civilisation, les charmes et la douceur d’une vie dont le quotidien est anobli d’art et de passion ! La Sérénissime confirme la dignité des rêves et des envies qu’elle a toujours suscités.
Sur les chemins d‘Iran
Vendredi 5 avril – 14h30
Film de Gilles Hubert
Durée 1h30
Sept mois de voyage et un road-book enluminé des plus beaux paysages, des vestiges les plus fins de cette destination : les palais et mosquées d’Ispahan, les jardins de Chiraz, les demeures et les bains de Kashan, le bazar millénaire et tentaculaire de Tabriz, les toits- terrasses dominant les ruelles rosées de Yazd, la merveilleuse cité du désert !